Départ pour Ziguinchor, le bateau "Aline Sitoué" pour Dakar

Ce sera un bus régulier pour Zinguichor qui part de la place du village à 7H, Charlemagne le responsable du gite s'est levé tôt pour préparer un petit déjeuner et c’est le ventre bien plein que nous quittons le campement et Djembering.
Un peu trop plein peut-être car le bus se rempli vite de gens mais aussi de cargaison de poisson car les femmes vont vendre au marché. C’est le nez dans mon foulard que je contrôle les nausées.
En à peine 1h30 nous étions arrivés, malgré les chargements et déchargements à chaque petit village. Un fou le conducteur mais on arrive en entier chez les parents de Mohamed qui nous accueillent à Ziguinchor.
On est très impressionnés par le nombre de personnes qui vivent dans la maison et la cour : les sœurs, les frères, les enfants, les oncles…..tout ce petit monde nous adresse gentiment la parole, les enfants nous scrutent et rapidement nous sourient et nous donnent leurs prénoms. Ils sont contents qu’Alain leur montre des photos d’Antoine et de Camille.
Nous irons faire un tour dans le village, Mohamed est fier de nous présenter aux voisins et amis. Il nous amène ensuite dans les rizières et les jardins cultivés par les gens du village.
On pousse jusqu’à la mangrove où l’activité pêche complète l’agriculture. Nous montons dans les pirogues familiales et deux tantales ibis passent au dessus de nos têtes.
Le riz au Sénégal est la denrée principale mais les rendements sont trop faibles pour assurer une auto suffisance. Pour le poisson là aussi il y a problème car la mangrove disparait, des actions de reboisements sont menées et on voit par endroit des petites pousses alignées. La mer elle est pillée par les navires étrangers de gros tonnage.
C’est au port de Ziguinchor que nous quittons notre guide de voyage Casamançais, nous échangerons des nouvelles via Facebook nous l’avons bien apprécié.
L’embarquement est relativement rapide, le départ n'est prévu que dans 1h30, le temps de découvrir le port. D'un côté les pirogues des pêcheurs, de l'autre un bateau plus imposant en cours de déchargement.

Nous resterons sur le pont tout le temps de la navigation sur le fleuve Casamance.
Après un arrêt à l’île Karabane nous rentrons dans les eaux de l’océan atlantique au milieu de phénomènes de vagues étonnantes, quelques dauphins font des cabrioles, et les sternes pêchent dans les sillons du bateau.

Une photo souvenir, un coucher de soleil et on s’installe ensuite pour la nuit.

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